#TAG – Very Inspiring Blogger Award

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Merci à Blue Edel !
Ce blog fait visiblement parti de ses préférés et ça fait très plaisir de voir que ce que l’on écrit est lu (!) et peut même susciter des envies de lectures personnelles !

Les règles pour le « Very Inspiring Blogger Award » sont les suivantes :
1) Le Nominé devra choisir (ici) et afficher un des logos sur son blog et mettre un lien vers le blog qui l’a désigné
2) Le nominé devra désigner au moins dix (10) bloggers qu’il/elle admire, en listant leur blog et en les informant de leur nomination

À mon tour de nominer ceux qui m’inspirent et que j’affectionne :

Culture (lecture, audiovisuel, etc.) :
La chambre rose et noire
Parole de léa
Booky boop

Littérature :
Entre les pages
Mon univers des livres
A touch of blue marine
La bibli de momji
Nos amis les mots
L’enbouquinée
Même les sorcières lisent

La vie des elfes de Muriel Barbery : sortie le 12 mars 2015

La vie des elfes, Paris, Gallimard, 304 pages, 19,50e.
« Histoire de Maria et Clara, qui rencontrèrent les elfes. »

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Ce nouveau roman se situerai dans la lignée de Tolkien, J. K. Rowling ou encore Jules Vernes et Jean Giono. L’histoire, au vu de ce que l’on en apprend, a effectivement des airs du Seigneur des Anneaux ou d’Harry Potter.

J’ai concocté un petit condensé de tous les articles que j’ai pu trouver sur le net sur le sujet afin de donner un aperçu de l’histoire :
Un elfe corrompu du nom d’Aelius désire ardemment la fin du monde humain, et se met en guerre contre les Hommes. Le monde elfique voit alors un intérêt commun avec celui des Hommes, et s’allient avec deux petites filles, Clara et Maria, qu’ils entraînent à combattre les forces du mal. Chacune possède son art : quand la première use de la musique pour lancer des envoûtements, la seconde communique avec les êtres-vivants non-humains, les arbres et les animaux.

Empreint de nature, de magie et indubitablement poétique, ce roman tend vers le roman fantastique. « J’ai écrit ce qui venait, et ça ne peut pas arriver autrement. Je suis très curieuse de voir ce que va être la réception des lecteurs » a précisé Muriel Barbery sur la nette rupture avec son précédent roman, L’élégance du hérisson. Et c’est cette phrase qui, pour moi, ne fait que confirmer le grand talent de l’auteur -et qui peut d’ailleurs justifier son absence durant presque neuf années- : écrire ne se commande pas.


Extrait  de la critique de Alice Ferney « Tout est vibrant, sacré, miroitant, ineffable, mythique, infini, géodésique. C’est le reproche que l’on pourrait tendrement faire à Muriel Barbery: tout est exagéré et il y a beaucoup de grands mots dans La Vie des elfes. Mais peut-on parler de magie sans en faire beaucoup? L’auteur, on le devine, met tout en œuvre pour que son lecteur voie et croie. »


Image : Gallimard

Fantastique Maître renard, Roald Dahl

DSCN8183Illustré par Quentin Blake, paru chez Gallimard Jeunesse, coll. Folio Cadet, 2006, 118 p.

L’histoire :
Trois fermiers répugnants et antipathiques se font chaque nuit dérober des biens comestibles de leur ferme par un renard. Ils piègent alors ce dernier dans son propre terrier pour  le faire sortir et le tuer. Pour sauver sa famille et tous les autres animaux, le renard fait preuve d’une imagination étonnante et d’une ruse à la hauteur de l’image de ces animaux.


Mon avis :
Fantastique Maitre Renard, c’est l’histoire d’un animal, emblème de la ruse, qui joue de ses talents pour se sortir de la situation difficile dans laquelle il s’est mise. Face à l’intolérance et à la férocité des fermiers, le renard met tout en œuvre pour sauver les siens. C’est grâce à des petits ruses (motiver ses renardeaux en ne leur disant pas où mènera le tunnel à creuser attise la curiosité de ces derniers et les encourage de plus belle à creuser) comme des plus grandes (comment faire pour ne pas se faire tuer ? – Je ne tiens pas à vous dévoiler la ruse qu’il a mis en place dans ce but, qui est tout l’objet du livre…) qu’il met à mal les trois fermiers. Au-delà de tout cela, je vois l’image de l’Homme qui affronte la Nature : les trois fermiers face à l’animal, un des plus rusés qu’il soit, et ce dernier, paraissant vulnérable dès que l’homme se munit d’armes et de plans d’éradications animales. Mais si on enlève le côté descriptif, puis la portée réflexive du livre, on reste étonné de la vivacité et de l’imagination du renard. On est donc conquis par l’histoire, tendre mais difficile (car oui ça arrive en vrai tout ça ! Sauf que cela ne finit pas aussi bien…) et on s’attache facilement au renard et à sa famille.

animauxCe livre que je n’avais jamais lu étant enfant, m’a fait pensé à la série TV que je regardais – et adorais – lorsque j’étais petite, Les animaux du bois de Quat’Sous. Le héros est aussi un renard : il souhaite sauver sa forêt, avec l’aide de tous les animaux qui y vivent. Il y a contrairement au livre de Roald Dahl, il y a dans cette série une dimension écologique très forte, puisque la forêt est détruite par l’homme dans le but de la bétonner. Lui et sa bande vont alors tout faire pour s’opposer à sa destruction.

En bref, une histoire à faire lire à tous les enfants. Ce livre est plein de ressources pédagogiques (animaux différents, grandes idées sur l’homme, la nature, etc.) et ludiques (histoire rigolote et puis, ce sont des animaux qui sont les héros !), et les illustrations de l’illustre (sanas mauvais jeu de mots !) Quentin Blake sont juste aussi adorables qu’elles en sont amusantes.


Quatrième de couverture :
« Dans la vallée, il y avait trois fermiers, éleveurs de volailles dodues… Le premier était gros et gourmand ; le deuxième était petit et vicieux ; le troisième était maigre et se nourrissait de cidre. Tous les trois étaient laids et méchants. Dans le bois qui surplombait la vallée vivaient Maître Renard, Dame Renard et leurs quatre renardeaux, affamés et malins… »

Le loup qui découvrait le pays des contes, Oriane Lallemand et Éléonore Thuillier

DSCN8170 copieParu aux éditions Auzou en août 2014, 31 p.

L’histoire :
Loup, bien décidé à faire un bon gâteau aux pommes pour le Grand Goûter du Printemps, part dans la forêt à la recherche d’un peu d’aide pour faire son dessert.


Mon avis :
« À tous les petits cochons, les poulettes, les chevreaux et autres Chaperons qui ont encore peur du Loup… » écrit l’illustratrice Éléonore Thuillier. Et l’on voit bien toute la portée de ces albums Loup : essayer de faire voir aux enfants une autre image du loup, une image plus douce et moins effrayante, mais surtout plus proche d’eux. Loup aussi se sent parfois jugé à cause de l’idée reçue du « grand méchant loup », il a aussi envie de changer d’apparence parce qu’il ne se sent pas bien dans sa peau, tout comme il a encore peur du noir. Au final, c’est un Loup qui ressemble un peu à chacun des enfants qui liront, à qui on lira, cette histoire.
Dès qu’il rencontre un personnage de conte, il se retrouve face aux préjugés des autres qui croient qu’il va les dévorer ou leur faire du mal (pas tous heureusement). Mais Loup, veut juste un peu d’aide et les ingrédients nécessaire pour son gâteau.
Après de nombreuses rencontres et péripéties, il rentre chez lui avec l’aide de Blanche-Neige pour enfin cuisiner son gâteau, et s’attabler avec toute la forêt autour d’un grand goûter et fêter le printemps.

Aussi, j’ai adoré les petits clins d’œil de l’illustratrice : du chat botté qui passait par-là, du cœur gravé par Belle et Bête, de la note sur le frigo de Blanche-Neige à Pinocchio dans la marmite !
La recette de Tatie Rosette en fin d’album est plaisante aussi.
Dernier petit détail que j’ai apprécié, les petits personnages de l’album hauts en couleur sur la deuxième et troisième de couverture ainsi que la première et la dernière « page papier » (je manque de vocabulaire !) parmi les motifs Loup.

En bref, j’ai trouvé cet album très très intéressant, plus que le premier que j’avais lu (ici). Parce qu’il y a une double fonction de celui-ci : l’enfant découvre le pays des contes sous une autre approche, en même temps que Loup, avec bien sûr l’aspect éducatif et « moral » de l’album jeunesse. Mais aussi parce que la cuisine comme fil conducteur peut susciter bien des envies chez les tout-petits – et même chez les plus grands !


Quatrième de couverture :
« Cette année, pour le banquet du Printemps, Loup veut faire un gâteau aux pommes. Oui mais… il ne sait pas cuisiner. Il attrape son petit panier et sort, bien décidé à trouver quelqu’un pour l’aider. Et qui donc Loup va-t-il rencontrer dans la forêt ? Trois petits cochons, le Petit Chaperon rouge, une horrible sorcière… Et bien d’autres encore ! Il faut au moins cela d’aventures pour réaliser le délicieux gâteau de Tatie Rosette ! Bon appétit ! »

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#TAG – Connaissez-vous un roman..?

Qui a dit que les tags ne servaient à rien ? En fait, c’est une manière ludique de faire partager ses lectures, plutôt des titres/auteurs = pas besoin d’écrire 40 lignes sur le sujet. C’est encore grâce à Blue Edel, serial tagger, que je me prête au jeu. Une idée originale de Carnet Parisien.


Mais alors, Connaissez-vous un roman…?
(TAG agrémenté de quelques lectures anthropologiques)

1) … qui se déroule dans votre pays :
Et bien je dirais Les yeux jaunes des crocodiles pour ne pas dire L’élégance du hérisson. Le but c’est quand même de vous faire partager d’autres bouquins. J’ai lu la trilogie de Katherine Pancol mais je ne suis pas encore prête à voir le film.

2) … qui se déroule dans un endroit qui vous fait rêver :
Non je ne peux pas résister à citer : Harry Potter ! J’aurai bien aimé (rêvé !) recevoir ma lettre et aller à Poudlard.

3) … dont l’intrigue se passe dans un château :
Dans les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand ? Il me semble qu’il vivait dans un château en tout cas.

4) … dont l’intrigue se passe à la montagne :
Neige de Maxence Fermine.

5) … dont l’intrigue se passe à la plage :
Les déferlantes de Claudie Gallay, dont l’intrigue se déroule à La Hague, et où la plage a une place centrale dans l’histoire. C’est un roman magnifique.

6) … qui se déroule dans une grande ville :
Les heures souterraines de Delphine de Vigan, qui se déroule dans la métropole parisienne. « Autour d’eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s’arrête. Autour d’eux s’agite un monde privé de douceur. » Cette phrase issue de la quatrième de couverture saisit parfaitement l’histoire.

7) … qui se déroule en Amérique :
Petite sœur mon amour
de Joyce Carol Oates. Ce roman est inspiré d’un fait réel, celui de l’assassinat en 1996 d’une célèbre mini-Miss de six ans. L’auteur n’hésite pas à résoudre l’affaire tout en nous proposant un regard intime de la vie de la famille américaine concernée.

 8) … qui se déroule en Europe :
L’insoutenable légèreté de l’être de Kundera qui se déroule à Prague.

 9) … qui se déroule en Asie :
Opium de Maxence Fermine qui nous emmène sur la route du thé. Un délice !

10) … qui se déroule en Afrique :
Aucun que je me souvienne.

11) … qui se déroule en Océanie :
Aucun roman en tête, seulement mon côté anthropologue qui parle : Les argonautes du Pacifique Occidental de Malinowski. Classique de l’ethnologie, ce livre pose les préceptes de la discipline, et l’auteur présente ses recherches à travers l’étude des peuples des îles Trobiand aujourd’hui disparus.

12) … dont l’intégralité de l’intrigue se passe en extérieur :
Sukkwan island de David Vann, qui se déroule sur une île en Alaska. Un père et son fils vont vivre coupés du monde, dans une nature aussi fascinante que terrifiante. Ce livre m’a fait voyagé comme jamais.

13) … avec au moins une scène dans un aéroport :
Tout ce qui me vient à l’esprit c’est Où es-tu ? de Marc Lévy. Il me semble qu’il y a une scène dans un aéroport ? Pour ma défense, je l’ai lu très jeune…ce n’est malheureusement pas le genre de littérature que j’affectionne, je me suis d’ailleurs arrêté à ce roman.

14) … avec au moins une scène dans un train :
Anna Karénine de Tolstoï, et il n’y a pas qu’une seule scène de train dans ce roman ! Je ne l’ai toujours pas terminé d’ailleurs; l’écriture n’est pas complexe contrairement à ce que l’on peut penser, cependant il faut suivre et je me suis sans doute trop éloignée de ce roman à ce jour. Les patronymes, les prénoms, etc., chaque personnage a au moins trois noms, sans compter les liens familiaux, les histoires de cœur…bref, je ne doute absolument du caractère passionnant de ce roman, néanmoins il est nécessaire de ne pas décrocher un instant sous peine de se retrouver un peu égaré dans les méandres de la vie des couples principaux de l’œuvre.

15) … avec au moins une scène dans un bateau :
J’ai cru sécher pendant un bref instant, mais je me suis souvenue de La famille Tant-Mieux en croisière de Enid Blyton. Lu il y a fort longtemps, mais la couverture « Bibliothèque rose » m’a marquée :21547789

16) … avec au moins une scène dans un vaisseau spatial :
Étant donné que je n’aime pas vraiment le genre SF, je ne me souviens pas avoir lu un roman comprenant une scène se déroulant dans un vaisseau spatial.

17) … qui se déroule dans un endroit qui existe mais dont vous n’aviez jamais entendu parler avant votre lecture :
Le goût des pépins de pomme de Katharina Hagena. L’histoire se déroule dans une ville en Allemagne dont je n’avais jamais entendu parler. Un roman tout en douceur, un peu lent même, approchant une réflexion sur la passé, plus précisément sur le souvenir et l’oubli.

18) … qui se déroule très proche de chez vous :
Et bien dans le premier cycle du Grimoire au rubis de Béatrice Bottet, il y a Dame Hermelinde de Tournissan, je suppose donc que c’est une référence au petit village du sud de la France près de chez moi (pas non plus la porte à côté hein !). Sinon, je ne lis pas la littérature régionale, mais peut-être le devrais-je.

19) … qui se déroule dans un endroit imaginaire :
Dire que j’ai réfléchi pendant un moment…Le Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien !

 20) … dont l’intrigue se passe dans un internat :
Amandine Malabul, sorcière maladroite de Jill Murphy chez Gallimard Jeunesse qui a fait parti de mes premiers emprunts à la bibliothèque municipale. Je me rappelle ensuite avoir regardé la série TV…si je me souviens bien l’intrigue se passe (entre autre) dans un internat.

21) … dont l’intrigue se passe dans une prison ou un hôpital psychiatrique :
Je ne crois pas… Cependant, « prison » me fait immédiatement penser à Surveiller et punir de Michel Foucault. L’histoire de la prison, de l’enfermement, et surtout la question de la punition : il ne s’agit plus de punir les corps par des mutilations, tortures ou même la peine de mort, mais aujourd’hui il s’agit de contrôler l’individu en le privant de liberté (l’enfermer) et de le surveiller (le panoptique, style architectural de l’univers carcéral proposé par Bentham : tout voir sans être vu). C’est un ouvrage de référence passionnant !
Quant à « hôpital psychiatrique » cela me fait penser à Histoire de la folie à l’âge classique de Michel Foucault également : comment l’idée de folie s’est construite à travers les âges, à travers l’Histoire.

22) … dont l’intrigue se passe sur le lieu de travail du héros :
Je ne sais pas.

23) … avec au moins une scène dans un restaurant :
Je ne sais pas. Peut-être Adélaïde de Marie Laberge ?

24) … qui se déroule dans plusieurs pays :
Bon, comme je n’en n’ai pas un qui me vient à l’esprit  je triche un peu en proposant…le Da Vinci Code de Dan Brown.

25) … qui se déroule sur une autre planète :
Pareil, pas de genre SF, pas de roman se déroulant sur une autre planète.


Done !

Sur certaines questions j’ai un peu triché en citant des ouvrages anthropologiques puisque c’est ce qui me venait à l’esprit spontanément, mais c’est ce qui fait la singularité de ce tag non ? Qui sait, cela intéressera peut-être quelqu’un parmi tous les titres romanesques engendrés par ce tag ! J’aimerai bien lire les réponses de Entre Les Pages, La Chambre Rose et Noire et Léa Touch Book.

Les royaumes du Nord, Stéphane Melchior-Durand et Clément Oubrerie

Adaptation en bande-dessinée de l’œuvre de Philip Pullman, À la croisée des mondes, tome 1 : « Les royaumes du Nord ». Publié chez Gallimard Jeunesse en 2014.

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L’histoire :
Lyra, petite fille vive et pleine d’imagination, vit à Jordan College avec son ami Roger et son daemon (prononcer « démon ») Pantalaimon. Les événements commencent avec la disparition de Roger : elle décide de le retrouver coûte que coûte, en enfant têtue et aveuglée d’amitié qu’elle est.


Mon avis :
À la croisée des mondes, justement, Lyra tente d’assouvir sa volonté de retrouver son ami ainsi que sa curiosité face aux énigmes du Nord. Qu’est-ce que cette poussière dont tout le monde parle tant ? Dans quel but lui a-t-on transmis l’aléthiomètre, cet objet étrange et complexe qu’elle doit apprendre à déchiffrer par ses propres moyens ? Qui sont les Enfourneurs, qui ont d’ailleurs enlevé Roger ? Tant de questions auxquelles elle tente de trouver des éléments de réponses avec persévérance et courage du haut de ses 12 ans.
C’est donc avec brio que le premier tome de la série de Philip Pullman est adapté : les dessins et les dialogues sont complètement représentatifs de l’histoire (c’est le but me direz-vous, mais dans certains cas, je suis sûre que cela ne fonctionne pas).
On regrette cependant la brièveté de certains moments, coupés à vif par le format « BD ». Et c’est sans doute valable pour tous ceux qui, comme moi, ont lu les romans. On reste sur notre faim, on a envie d’en savoir plus, mais dans le cas d’une adaptation roman->BD n’est-ce pas le but ? Faire partager à différents lectorats une histoire magnifique, tout en donnant l’envie à certains d’en savoir plus et de lire la série de romans ? C’est la première adaptation de ce type que je lis et je ne suis pas déçue. D’autant plus que la série de Philip Pullman est une de mes préférées (dans mon « top trois »), d’où mon manque d’objectivité et, d’ailleurs, mon absence de critique sur le fond de l’histoire.

En bref, que de plaisir de retrouver Lyra et Pantalaimon dans leurs aventures, la poussière et tout le monde merveilleux de À la croisée des mondes.


Quatrième de couverture :
« Élevée par les vieilles barbes du Jordan College à Oxford, la jeune Lyra ne pense qu’à faire les quatre cents coups avec son ami Roger, le garçon des cuisines, et rêve secrètement de suivre son oncle, le ténébreux Lord Asriel, vers les royaumes du Nord. L’aventure la rattrape plus tôt que prévu, alors que Roger disparaît, probablement enlevé par les mystérieux Enfourneurs. »
Fauve d’Angoulême 2015 – Prix Jeunesse

La BD Les Royaumes du Nord primée à Angoulême !

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L’adaptation BD du premier tome de la trilogie À la croisée des mondes de Philip Pullman intitulé « Les Royaumes du Nord » a reçu le prix jeunesse au 42e festival international de la bande-dessinée, à Angoulême. Le scénario a été adapté par Stéphane Melchior-Durand et les dessins réalisés par Clément Oubrerie. C’est un bel ouvrage édité chez Gallimard et sorti en septembre dernier, cf. d’ailleurs l’article qui l’annonçait, avec quelques illustrations en prime. Vous trouverez un peu plus de détails sur LivresHebdo (magazine et site dédié aux professionnels du livre, mais pas que d’ailleurs) : ici.
C’est une drôle de coïncidence puisque je suis en train de la lire ! (oui je lis beaucoup de choses en même temps).  Les dessins sont très beaux et pour l’instant, l’histoire est bien représentée dans la BD. Discussion ultérieure sur la BD, quand elle sera terminée et que l’article sera rédigé.

Muriel Barbery sort un nouveau roman : confessions et sentimentalisme

Pour mon premier « vrai aparté », je choisis d’abord de relayer une information capitale à mes yeux (plutôt vieille, je vous l’accorde, mais je viens seulement de l’apprendre en fouillant sur le net) : Muriel Barbery publiera un nouveau roman en mars, intitulé La vie de elfes (source). Comment ai-je pu rater cette info ? Je suis très très impatiente de l’avoir entre mes mains. Mon livre préféré (de tous les temps) est L’élégance du hérisson, je devrais d’ailleurs le rajouter à ma liste d’articles à publier. La poésie, la douceur, l’émotion et la justesse des mots de l’auteur m’ont touché à travers cette histoire, une histoire d’Homme. D’humain. J’avais lu Une gourmandise dans la foulée pour rassasier ma soif de « Muriel Barbery style » si je puis dire vulgairement…mais je n’ai pas retrouvé ce que j’avais ressenti dans le roman qui a eu le prix des libraires 2007. J’ai été bouleversée par L’élégance du hérisson. Certes, il n’a pas changé ma vie, mais je ne saurai expliquer comment il m’a ouvert l’esprit.  Non pas dans le sens « les concierges ne sont pas ce qu’ils semblent être » ou autres préjugés qui auraient eu vocation à être critiqués dans ce roman, mais dans un sens plus large, plus humain encore. Les mots me manquent et je ne saurais être plus précise pour rendre compte de ma « fascination » pour ce roman.
Trêves de niaiseries livresque, je suis contente. J’ai vraiment attendu ce moment. Et même si ce nouvel ouvrage n’est pas ce que j’attendais (qu’il ne me plaît pas ou autre), c’est un soulagement de savoir que je vais retrouver la plume délicate de Muriel Barbery.

J’avais aussi envie de justifier mon absence ici, j’ai un peu freiné mes lectures, en fait avec un nouveau travail et deux mémoires à réaliser j’ai du mal à lire puis écrire sur mes livres lus. Pour preuve, j’ai suspendu temporairement la lectures des mésaventures de mes chers orphelins Baudelaire pour lire le premier tome de Journal d’une princesse. Une envie d’évasion du cercle oppressant des Baudelaire…BREF, je n’aime pas raconter ma vie mais je viens de le faire.